jeudi 2 août 2007

28 weeks later
28 semaines plus tard


2007 – R.U. – Espagne - Juan Carlos Fresnadillo

http://www.imdb.com/title/tt0463854/


Il est rare qu’une suite surpasse l’original (vieux troll…), voici une des exceptions à la règle. «28 semaines plus tard» est la suite de «28 jours plus tard» que Danny Boyle réalisait en 2002. Le réalisateur de «Trainspotting» avait tenté un remake / hommage aux grands films de morts-vivants. Pari à moitié réussi, coté tout bon, un vivifiant rajeunissement du pitch : l’épidémie ne transforme plus les gens en zombies mais en fous furieux aux pulsions meurtrières (tendance démembrement à mains nues), comme ils ne sont pas morts, ils sont beaucoup plus rapides. Exit les créatures de Roméro qui carburent au Valium, bonjour les monstres Tour de France dopés à la Testostérone. Et, donc, comme ils ne sont pas morts, quand il n’y a plus rien à manger, ils meurent et l’infection s’éteint. Coté moins bon, un casting assez moyen et un scénario plutôt flemmard.

La suite commence en reprenant légèrement avant la fin du 1er film. Un groupe de survivants dans un cottage vont subir l’attaque de trop et se faire massacrer. Seul survivant, l’excellent Robert Carlyle qui ne réussit à fuir qu’en abandonnant sa femme. L’Angleterre est devenue un désert quasiment vide de tout habitant. Cut.

Toujours en avance d’une idée à la con, les USA (sous mandat de l’ONU) décident de repeupler un quartier de Londres en rapatriant des britanniques qui se trouvaient off-shore au moment de la crise. L’ami Carlyle (Don) fait donc venir ses deux ados de leurs vacances à Disneyland. Mais l’infection repart de plus belle et l’armée ne trouve comme solution que l’anéantissement pur et simple (ambiance : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens »). Pour les enfants, un petit groupe de civils et un membre des commandos commence alors une bonne partie de survival horor.

Le scénario est très simple, très linéaire, mais très bien fichu, il sait parfaitement utiliser un relativement petit nombre de protagonistes pour faire avancer l’histoire : la femme de Don, bien que mordue n’est pas morte, elle est devenue porteuse « saine » du virus, mais c’est elle qui va relancer la contagion. Don, tel Saturne, enragé à son tour poursuit ses enfants pour les dévorer…

Le gore est bien présent (dont une scène d’hélicoptère jumelle à Planet Terror de Roberto Rodriguez) et contribue bien à l’ambiance oppressante du film. Les moyens sont conséquents, décors urbains à l’abandon, digne du 93 pendant les émeutes et des FX plutôt convainquant.

Bref, sans rien révolutionner, «28 semaines plus tard», propose un film très efficace, assez intelligent et bien ancré dans notre époque. Plutôt pas mal.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis curieux de le voir. Il sort en France le 19 septembre prochain. Le premier opus, "28 jours plus tard", m'avait laissé un peu perplexe. Ni bon ni mauvais. Je crois que s'il n'y avait pas la belle gueule et le charisme de l'acteur Cillian Murphy, j'aurais zappé.

Anonyme a dit…

Personnellement je les trouvé vraiment mieux que "28 jours plus tard". Moi et des amis avons été le voir et nous sommes tous rester assis sur nos fauteuils.
Il est vraiment bien, l'histoire est beaucoup mieux et les personnages on un charme.

Juste pour ire qu'il est génial et qu'il est a voir !