vendredi 10 octobre 2008

L'effet LHC

Le lancement operationnel du Large Haldron Collider à visiblement eu un gros impact sur le traffic Internet. La preuve, ce graphique indique le nombre de recherche dans Google des mot-clés "fin du monde", il n'est pas difficile de repérer le pic de requétes précéder le lancement du LHC.

Mais il n'y a pas que les internautes à se soucier de l'armageddon, on dénote également une recrudescence des crises d'anxiété chez les jeunes enfants exposés à ces informations alarmistes.
"Mon fils est terrifié à l'idée que la fin du monde arrive"  s'inquiéte Barbie, une jeune mére irlandaise dont le fils de 11 ans éclate en sanglots à tout bout de champ et l'appel sans cesse au téléphone depuis son école. Virginia, la journaliste du Belfast Telegraph, lui répond en tentant de la rassurer que ce type de crise, lié à l'angoisse de la séparation avec sa mére est relativement commune chez les enfants de cet age. Entourer son enfant de toute son affection, renforcer sa présence auprès de lui et surtout lui montrer le plus grand calme et la plus plus grande confiance dans les scientifiques du CERN devrait finir par le rassurer.

En Suisse, c'est ambiance "Maman ! C'est la fin du monde!" sur le forum de femina.ch, une jeune maman témoigne que son fils lui a demandé si c'était la derniere fois qu'il la voyait. "Il m'a alors planté ses yeux dans les miens "Peux-tu me jurer que c'est sans danger?" suivi d'un immédiat "Comment tu peux en être sûre?". Euh.... "

La BBC cite le témoignage d'un autre parent qui à vu son enfant faire tout le tour de la maison en disant "adieu" à tout ce qu'il croisait, chat, jouets, chambres... tandis qu'un autre conseillait à sa mére de se poignarder directement dans le coeur pour mourir immédiatement. Pour Alex
que l'intelect d'un jeune enfant ne lui permet de rationaliser ce type d'information et de faire la part des choses. Ils s'approprient ces nouveaux concepts en jouant avec, ce qui peut provoquer des moments diffciles. "S'ils parlent de  choses autres que ce qu'ils ont mangés au petit déjeuner, c'est bien. Cela peut les motiver à en apprendre plus sur le monde."

Ce vague d'angoisse n'est pas sans précédent, la version en ligne du quotidien gratuit "20 minutes" nous rappel que le Tsunami qui avait frappé l'asie du sud fin 2004 était à l'origine de phénoménes assez semblables.

mercredi 1 octobre 2008

where have all the people gone
Les derniers survivants



Difficile de parler d'un film comme "Where have all the peple gone", le problème étant qu'il n'y a vraiment pas grand-chose à en dire.
Petite production TV de 1974, le film est encore visible aujourd'hui grâce, uniquement, à la présence au casting de Peter Graves (le M. Phelps de Mission Impossible). Celui ci assure une prestation bien formatée dans le role du père de famille américain moyen confronté à un événement extra-ordinaire : La disparition aussi soudaine qu'inexpliquée de la quasi-totalité de la population.

Le film est désespérément fauché, la quasi-totalité des scènes a lieu en extérieur dans les bois ou sur des petites routes de campagnes, endroits ou l'absence de gens ne sautent pas dramatiquement aux yeux. L'intrigue (rejoindre L.A. pour retrouver maman) sert de prétexte à un petit road-movie parsemés de quelques rencontres avec d'autres survivants plus ou moins choqués ou agressifs.

Ce n'est même pas franchement ennuyeux ou raté, les deux ados de Peter Graves s'en sortent plutôt bien et quelques jolis mouvements de grue rendent le spectacle parfois attrayant, mais cela tire franchement à la ligne. En toute modestie je dois préciser que le témoignage de téléspectateurs de la diffusion originale est par contre édifiant. Ce film semble avoir marqué à vie un assez grand nombre de personnes.


Le film étant contemporain de "Duel", on peut légitimement se demander ce que Spielberg aurait tiré du sujet ?!? Cela dit, un coup d'oeil sur la fiche du réalisateur est assez incroyable, il s'agit de ce que l'on appelle un vétéran de la télévision américaine. John Llewellyn Moxey est né en 1925, il a commencé à réalisé des feuilletons pour la TV ("Coronation Street") anglaise au milieu des années 50, jusque dans les années 70 ("Chapeau melon et bottes de cuir", "Le Saint"). Il rejoint ensuite les USA et réalise 7 épisodes de "Mission Impossible", tiens, tiens, puis il enchaîne avec "Mannix", "Droles de dames", "Miami Vice", "Magnum" et finis sa carrière en réalisant 18 épisodes d'"Arabesque". Voilà un rapide hommage à un inconnu célèbre à la carrière bien rempli.